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lundi 2 octobre 2017

Quand sort la recluse de Fred Vargas

Éditions FLAMMARION


4° de couverture 

_ Trois morts, c'est exact, dit Danglard.
Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues.
Nous, en aucun cas.
Ce n'est pas de notre compétence.
_Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg.
J'ai donc rendez-vous demain au muséum d'Histoire naturelle.
_Je ne veux pas y croire, je je ne veux pas y croire.
Revenez-vous, commissaire.
Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue?
_Je vois très bien dans les brumes , dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table.
Je vais donc être très net.
Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
_ Assassinés, répéta le commandant Danglard.
Par l'araignée recluse?


Mon ressenti 

Mon premier polar de Fred Vargas, je me suis pas ennuyée une minute, j'ai fait connaissance avec le Commissaire Adamsberg qui aussitôt revenu d'Islande a du pain sur la planche.
Plusieurs meurtres ont été commis d'une manière très peu commune. 
Adamsberg,  nous embarque dans une enquête très complexe, les morts ont été empoisonnés par des araignées recluses, au fur et à mesure, on découvre des personnages mystérieux et on apprend beaucoup sur ces arachnides et aussi sur les recluses (femmes isolées du monde suite à des mauvais traitements).
Pour le commissaire Adamsberg qui a vu une recluse étant plus jeune, son instinct va lui permettre de démêler les nœuds et de découvrir enfin la vérité sur cet assassin sans pitié.
Une vengeance qui fait froid dans le dos, des années de préparation et un final exceptionnel.
Un gros travail de recherches pour écrire ce roman noir qui pour moi est une réussite, j'ai été conquise par la plume de Fred Vargas. 

J'ai commencé par le dernier roman de l'auteur mais je pense en lire d'autres, je reprendrai depuis le début pour faire connaissance avec le Commissaire Adamsberg qui est vraiment surprenant.
Voilà mon avis et j’ai vraiment bien aimé, une découverte qui m'a ravie.


Auteur 






Fred Vargas 

Fred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, est une femme de lettres française.
Auteur de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec "Vargas," le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas, en référence à Maria Vargas, personnage joué par l'actrice Ava Gardner dans le film "La Comtesse aux pieds nus."

Après son bac, elle entreprend des études d'histoire. Elle s'intéresse à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen Âge. Elle a écrit en 2003 un ouvrage scientifique sur la peste noire (Les Chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme).

Elle a débuté sa "carrière" d'écrivain de roman policier par un coup de maître. Son premier roman "Les Jeux de l'Amour et de la Mort", sélectionné sur manuscrit, reçut le Prix du roman policier du Festival de Cognac en 1986 et fut publié aux éditions du Masque.
Devant ce succès grandissant, l'auteur se fait de plus en plus rare, fuyant tout ce qui peut ressembler à une mondanité. Elle occupe le temps libre qui lui reste à sa famille: son fils, maintenant lycéen, et sa sœur, qu'elle considère comme sa moitié.
Elle a publié une dizaine de romans, et quelques bandes dessinées avec Edmond Baudoin.
Elle a fait de son frère Stéphane Audoin-Rouzeau le personnage d'un de ses romans.

"Pars vite et reviens tard" reçoit, en 2002, le Grand prix des lectrices de Elle 2002 - (catégorie policier), le Prix des libraires 2002 et le Trophée 813 du Meilleur roman francophone 2002.
Elle a obtenu le prix Landerneau polar en 2015 pour " Temps glaciaires " aux éditions Flammarion.

"Fred Vargas a inventé un genre romanesque qui n'appartient qu'à elle : le Rompol. Objet essentiellement poétique, il n'est pas noir mais nocturne, c'est-à-dire qu'il plonge le lecteur dans le monde onirique de ces nuits d'enfance où l'on joue à se faire peur, mais de façon ô combien grave et sérieuse, car le pouvoir donné à l'imaginaire libéré est total. C'est cette liberté de ton, cette capacité à retrouver la grâce fragile de nos émotions primordiales, cette alchimie verbale qui secoue la pesanteur du réel, qui sont la marque d'une romancière à la voix unique dans le polar d'aujourd’hui." (Jeanne Guyon, Le Magazine Littéraire)

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