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vendredi 31 mars 2017

La Tristesse du Samouraï de Victor del Arbol





4° de couverture

Mise élégante et port altier, une femme arpente les quais de la gare de Mérida au petit matin. Des passagers apeurés n'osent croire que la guerre est finie, mais Isabel fait partie de la caste des vainqueurs et n'a rien à redouter des phalangistes arrogants qui battent le pavé en ce rude hiver 1941. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l'aîné, qu'elle s'apprête à abandonner, les raisons de sa fuite.
Le train pour Lisbonne partira sans elle. L'enfant rentre seul chez son père, obnubilé par le sabre qu'un homme vient de lui promettre. Il n'est encore qu'un petit garçon vulnérable, très attaché à sa mère. Et Isabel disparaît pour toujours.

Des années plus tard, une avocate envoie sous les verrous un inspecteur jugé coupable d'une bavure policière. Évidences et preuves s'amoncellent : la joute est trop aisée et la victoire trop belle. María vient d'ouvrir une effroyable boîte de Pandore, libérant quatre décennies de fureur, de vengeance et de haine dont elle ignore tout et qui pourtant coulent dans ses veines.
De l'après-guerre espagnol à la tentative de coup d’état de février 1981, la saga familiale abonde en complots, enlèvements et trahisons qui marquent trois générations au fer rouge. Un instituteur de village s'est épris d'une femme trop grande pour ses rêves. Faute originelle qui a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d'honneur des samouraïs en un pitoyable massacre.
Se jouant à merveille d'un contexte historique opaque, La Tristesse du Samouraï est un intense thriller psychologique qui mène les personnages aux limites de leurs forces pour briser la transmission héréditaire d'un péché mortel.



Mon ressenti 




Voilà mon deuxième livre de l'auteur et je suis encore tombée sous le charme de sa plume fine et aiguisée  comme la lame du katana japonais  et que d'émotions dans ses romans.
 Des mystères, des passages assez durs et sanglants tout en restant poétiques, l’auteur nous les fait passer en beauté.
L'histoire est  prenante et elle nous laisse des traces car il n'y a aucune pitié dans cette histoire, des évènements du passé et des mensonges du présent vont être mis à jour au fur et à mesure de l'histoire qui se passe dans deux périodes différentes.
Beaucoup de souffrances et de douleurs vont devoir subir nos personnages et jusqu'à la fin du livre je peux dire que j'ai souffert avec Marie et tous les autres personnages qui ont leur importance dans cette histoire tragique.
Je vous conseille vivement de lire ce roman et je ne raconterais aucunement l'histoire que j'ai pris plaisir à lire et qui m'a apporté ma dose d'émotions et quelques larmes.
Encore un grand moment de bonheur. 
C'est à vous.



Auteur 

 
Victor del Arbol à la foire du livre de Bruxelles 2017, belle rencontre pour moi.


 Victor del Arbol est né à Barcelone le 06 Novembre 1968. 

Il fait ses études supérieures en histoire à l'Université de Barcelone. De 1992 à 2012, il travaille comme fonctionnaire du gouvernement de la Catalogne (corps de la police régionale catalane Mossos d'Esquadra). Il participe également à une émission radiophonique de Ràdio Estel.

Il amorce une carrière d'écrivain avec la publication en 2006 du roman policier "El peso de los muertos". C'est toutefois la parution en 2011 de "La Tristesse du samouraï" (La tristeza del samurai), traduit en une douzaine de langues et best-seller en France, qui lui apporte la notoriété. Pour ce roman, il remporte plusieurs distinctions, notamment le prix du polar européen 2012.

En 2015, son roman "Toutes les vagues de l’océan" remporte le grand prix de littérature policière du meilleur roman étranger.

En 2016, il reçoit le prix Nadal pour "La víspera de casi todo".

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